La méditation et le cerveau

Cette pratique permettrait de mieux gérer ses émotions et son stress. Elle aide aussi à améliorer son estime de soi. La méditation et le cerveau.

Selon un article publié par Christina CongletonBritta K. HölzelSara W. Lazar dans le Harvard Business Review France en 2018, on ne parle plus que de la pleine conscience dans le monde des affaires. La méditation et le cerveau.

Découvrez les informations de cet article captivant soulignant l’importance de la méditation de pleine conscience, appuyé par des études scientifiques récentes.

Des recherches fournissent des preuves tangibles selon lesquelles l’attention sur l’instant présent, sans porter de jugement (encore appelée « pleine conscience »), modifie le cerveau. Et cela est très utile et nécessaire dans des environnements aussi complexe que le monde professionnel d’aujourd’hui.

En 2011, nos auteurs ont mené une étude révélant une augmentation notable de la matière grise chez les participants ayant suivi un programme de huit semaines. La méditation et le cerveau.

De plus, une méta-analyse a identifié huit régions cérébrales impactées par la pleine conscience, des données provenant d’universités prestigieuses telles que l’Université de la Colombie-Britannique et l’Université de technologie de Chemnitz.

Les auteurs se sont particulièrement penchés sur deux de ces régions du cerveau, particulièrement pertinentes pour les professionnels.

Fleur de lotus symbole pleine conscience

La méditation et le cerveau. Des réactions moins impulsives et de meilleures décisions

La première des 8 régions cérébrales impactées est le cortex cingulaire antérieur (CCA). Une structure située profondément à l’intérieur du crâne, derrière le lobe frontal du cerveau. Le CCA est associé à l’autorégulation, c’est-à-dire à la capacité d’orienter délibérément l’attention et le comportement. C’est aussi dans cette partie du cerveau que se situe les capacités à réprimer les réactions impulsives inappropriées et à changer de stratégie avec souplesse. La méditation et le cerveau.

Lorsque cette partie du cerveau est faible ou altérée, les personnes font preuve d’une impulsivité et d’une agressivité incontrôlées. Une autre conséquence est d’obtenir des résultats médiocres aux tests de flexibilité mentale.  Les personnes s’accrochent à des stratégies de résolution des problèmes inefficaces plutôt que de choisir d’adapter leur comportement.

De leur côté, les méditants obtiennent d’excellents résultats aux tests d’autorégulation. Ils résistent aux distractions et fournissent des réponses correctes plus souvent que les non-méditants. Ils présentent également davantage d’activité dans le CCA que les non méditants.

Finalement, en plus de l’autorégulation, le CCA est associé à l’apprentissage fondé sur les leçons des expériences passées. Cela aide à  faciliter une prise de décision optimale. Les scientifiques notent que le CCA pourrait être particulièrement important face à des situations incertaines et en évolution rapide.” La méditation et le cerveau.

ciel et perspective de prendre de la hauteur avec la pleine conscience

Un « must have » plutôt qu’un « nice to have »

La seconde région du cerveau sur laquelle nous désirons mettre l’accent est l’hippocampe. Cette région du cerveau a révélé des quantités accrues de matière grise dans le cerveau des participants au programme de pleine conscience de 2011.

Cette zone en forme d’hippocampe est enfouie dans les tempes de chaque côté du cerveau et appartient au système limbique, un ensemble de structures internes associées à l’émotion et à la mémoire. Elle renferme des récepteurs de cortisol, l’hormone du stress. Des études ont montré qu’elle pouvait être endommagée par le stress chronique, enclenchant une spirale négative dans le corps.

De fait, les personnes souffrant de troubles liés au stress, comme la dépression et un état de stress post-traumatique, ont tendance à avoir un hippocampe plus petit. Tout cela souligne l’importance de cette zone du cerveau dans la résilience – une autre compétence clé très demandée actuellement dans le monde des affaires.

Ces découvertes ne sont qu’un début. Les neuroscientifiques ont également mis en évidence que la pratique de la méditation de pleine conscience a une influence sur d’autres zones du cerveau liées à la perception, à la conscience corporelle, à la tolérance à la douleur, à la régulation des émotions, à l’introspection, à la pensée complexe et à l’estime de soi.

Même si de nouvelles recherches sont nécessaires pour rendre compte ces modifications au fil du temps et pour en comprendre les mécanismes sous-jacents, la convergence des indices est convaincante.

Conclusion

La pleine conscience ne devrait plus être considérée comme un « nice to have » pour les dirigeants. C’est un « must have » : une façon de garder nos cerveaux en bonne santé, de savoir s’autodiscipliner et d’être capable de prendre des décisions efficaces. Une manière efficace et scientifiquement prouvée de nous protéger du stress toxique.

Elle peut être intégrée dans notre vie simplement et pratiquée comme une forme d’entraînement mental. Lorsque nous nous asseyons, que nous respirons et que nous nous obligeons à être attentifs – surtout quand nous nous réunissons avec d’autres faisant la même chose –, nous disposons du potentiel nécessaire pour changer.

Alors si vous avez envie d’essayer, de tester, de réaliser ce qui peut être un véritable plus sur votre chemin de leader ou pour vos collaborateurs-rices, contactez-moi.

Toutes les informations concernant le cycle de réduction du stress par la pleine conscience se trouvent ici. Cycle de méditation.

Toutes les informations sur le management de l’attention se trouvent ici chloedujardin.be.

personne méditant au travail